Welcome in Ethiopia…

Arrivée à 3H30 du matin… Passage des douanes nickel chrome, Visa On Arrival : 20 dollars ou 17 euros…

Obtention Visa aéroport Addis Abeba (Ethiopie)

C’est toujours bon de savoir qu’on peut obtenir un Visa sur place directement à l’arrivée en Ethiopie, et de payer en EUROS sans aucune difficulté.
Même pas besoin de Photo d’identité ou de remplir le moindre formulaire.. rien, nada, que dale… J’ai juste présenté mon passeport et tendu un billet de 20 euros,
la fonctionnaire douanière m’a même rendu 3 euros en pièces… et le tour était joué !

En pleine période d’élection européenne, j’avoue que c’est tout de même un point positif de se rappeler qu’on peut désormais payer en euros dans beaucoup d’endroit au monde…
Primo, à l’aéroport du Caire en Egypte, durant mon escale tous les commerçants prennent les euros, et rendent en euros…
Secondo, à la Douane en Ethiopie pour payer le Visa…
Tertio, dans un bar à l’aéroport d’Addis Abeba en attendant mon chauffeur guide…

Trajet Addis Abeba (Capitale) – Arbaminch (Sud de l’éthiopie)

Départ vers 7 h du matin en 4 x 4 d’Addis Abeba (la capitale du pays) pour rejoindre Arbaminch dans le Sud de l’éthiopie. Le guide chauffeur Kalou est très sympa. La route est longue… les paysages très vert… il n’y a pas trop de circulation et la qualité des routes reste acceptable… En revanche, aucune tribu en vue pour le moment…

 

 

 

Du coup, après avoir roulé toute la journée, nous arrivons vers 17 H à Arba minch.
Il était temps, car il n’est pas vraiment conseillé de rouler de nuit en Ethiopie.

Après avoir fait le tour de quelques hotels sur Arba Minch, je vous recommande de dormir au « PARADISE LODGE », des huttes modernes qui domine une grande forêt et un grand lac, pour 50 euros la nuit, nickel, avec piscine… et un levé de soleil époustouflant !

 

Trajet Arbaminch – Jinka

Deuxième jour en Ethiopie – et deuxième jour de voiture – pour relier Arbaminch à Jinka.
Encore au moins 6 H de route, ça commence à faire long pour aller à la rencontre des « sauvages »… c’est comme ça que mon guide appelle la tribu des Mursis.

Quelques petites photos sur le chemin. Une tentative de go pro à l’arrière d’un mec à moto.
Rien de bien croustillant à se mettre sous la dent au niveau du trajet !
En revanche, footing en fin de journée à Jinka. Et là, j’avoue, un running en éthiopie, ça a de la gueule et ça fait son petit effet. C’est un peu comme participer à un combat de boxe thaïlandaise à Bangkok. J’irai pas jusqu’à dire « tonnerre d’acclamations » de la foule en délire… mais tout de même, de nombreux soutiens, des applaudissements, des sourires et j’ai très vite été accompagné de quelques gamins qui spontanément venaient courir avec moi…

Pour info, il n’y a pas de bons hôtels à Jinka, et en plus ce soir, il semble qu’il y ait une sorte de séminaire dans la ville, ou un truc dans le genre. Résultat presque tous les hôtels sont Full, complet… je dois me rabattre et me contenter d’une minuscule petite chambre….
Et là, c’est le drammmmmme…. ça pue, la literie est naze et un simple scanner sur les draps feraient apparaitre un troupeau d’acariens ! Evidemment pas d’internet, ni de télé…
Bref si j’ajoute un filet d’eau en guise de douche (à l’eau froide uniquement), ou le fait qu’il n’y a pas d’électricité la nuit (j’ai du m’éclairer avec mon Macintosh)… on peut légitimement s’interroger à ce moment là précis du voyage en éthiopie sur le « bordel, mais qu’est-ce que je fout ici » ?

Je me rassure en me disant que le grand jour devrait être pour demain, avec la visite de la tribu « Mursi » : Une ethnie qui se met des galettes entre la bouche et le menton.
1 journée d’avion, et 4 jours aller-retour pour aller les voir… ils ont intérêt à envoyer du lourd…

 

A LA RENCONTRE DE LA TRIBU MURSI

 

Levé à 5 H 30 pour aller voir les Mursi. Alors comment dire ??
heuh, comme piège à Touristes, on ne fait pas beaucoup mieux !!!
En dehors du fait qu’il faut aller les voir le matin, sinon l’après midi ils sont souvent bourrés et selon les commentaires des éthiopiens locaux, ça peut devenir très dangereux…
Ils sont armés de machette et de fusils et ne rigolent pas trop. Du coup, ça nécessite de passer une nuit de merde dans un bouiboui à Jinka… Il n’y a pas vraiment d’autres solutions…

Concernant les dépenses obligatoires pour se rendre jusqu’au peuple Mursi,
voilà comment ça se passe (100 Birr = 3,75 €) :
1) Il faut obligatoirement à Jinka partir dans le 4 x 4 avec un guide d’une association.
Son rôle est de présenter la région, les tribus, et vérifier qu’il n’y a pas de Safari Chasse animalier (300 Birr).
2) En chemin, il est obligatoire de faire monter dans le véhicule, un garde national, dont le fusil et le treillis militaire font office de passeport.
Son rôle semble également de protéger la faune, les animaux, voir de protéger les touristes eux mêmes (110 Birr).
3) Arrivée dans un petit village de quelques huttes de paille, il faut alors donner au chef du village – armée d’une kalachnikov – un droit d’entrée de (200 Birr).
4) Des indigènes de la tribu des Mursis présent dans ce minuscule petit bourg. Je dis minuscule, car c’est le seul endroit (et rassemblement de huttes) que l’on peut visiter. Alors qu’ils sont environ 8000 mursis à vivre dans les kilomètres autour de ce point de ralliement.

 

CONCLUSION : On sent que c’est devenu un super business et que des femmes, des vieux et quelques hommes se déguisent pour l’occasion (peinture sur le visage uniquement pour la représentation)
A peine descendu de la voiture, la majorité des personnes présentent veulent être pris en photo, mais montre aucune gentillesse particulière, voir sont légèrement agressif dans leur quémandement.
Ils exigent quasiment d’être pris en photo, sollicite, s’attache… puis invective et impose d’être payé pour chaque cliché.
Dès qu’une photo est prise, l’indigène suivant se présente, et à chaque fois le même rituel…
Il faut payer chaque personne environ 10 Birr par photo.
Mais très rapidement, au bout d’une dizaine de personne, impossible de trouver des petits billets pour chaque personne.
Résultat, cela devient des négociations interminables et polémiques pour payer avec un billet de 50 ou de 100 Birr.

A peine 15 minutes sur place et il faut déjà repartir, car un nouveau 4 x 4 se présente et je n’ai pas du tout envie de me retrouver en mode « Safari-Photo-Indigène-Sauvage » !

Bref, je n’ai pas du tout apprécié, l’ambiance, le peu de temps passer sur place (quelques minutes), l’impossibilité d’échanger avec la tribu, avec les personnes… J’ai eu l’impression d’être un distributeur de billet.
Toute cette assistance de guide, contrôleur, militaire… ajouté à la rotation des touristes friands de photographies… C’était décevant !

 

Retour sur Arbaminch

Sur le chemin du retour, j’ai indiqué au Guide de l’Association que j’aurais bien aimé revenir de Jinka jusqu’à Arbaminch (6 H de route) en MOTO…
Et là, après une rapide négociation sur le prix, il m’a proposé de me prêter sa propre bécane :
une petite mobylette locale de 150 cm3 !

Sans casque et sans gants (ce que je ne fais jamais) et me voilà repartis vers le centre de l’éthiopie en Moto.
VOIR LE FILM (http://youtu.be/HUPtt7C3B0E)

Suivi de près par mon chauffeur-accompagnateur-guide Kalou dans le 4 x 4 d’assistance (et par la même occasion véhicule porte bagages) et d’un mécanicien qui aura également pour but de ramener la moto en trajet inverse.

C’était à mon gout la meilleure partie de mon séjour en éthiopie. Les Paysages de Savanes Africaines, les gens que je croisais me klaxonnais de manière sympathique. 
Et les enfants sur le bord des routes dansent et font des coucous. Bon, là encore, il est absolument IMPOSSIBLE de s’arrêter (Ne serait ce que pour pisser) sans avoir une multitude de bambins qui m’encerclent et me réclament de l’argent. Tous. Je dis bien Tous. Et tout le temps. Je comprends évidement l’attente, le besoin, et la démarche de ces enfants. Mais j’ai trouvé souvent dommage la manière, ça gâche l’ambiance, la spontanéité de la rencontre, la la moindre discussion et du coup la beauté de l’échange…

Voilà, ce soir à l’arrivée de cette journée Marathon en mode Paris-Dakar sur mobylette, j’étais un peu sur les rotules, mais j’ai quand même décidé d’aller faire un nouveau footing dans les rues d’Arbaminch.

Retour sur Addis Abeba

Dernier jour en Ethiopie. Encore une longue journée de voiture pour rejoindre Addis Abeba, j’en profite pour me repasser toutes ces belles images et souvenirs d’Afrique. Je continue aussi de m’interroger :

Il y a environ 2000 tribus sur le continent Africain… Est-ce que le groupe ethnique des Mursis valait le déplacement ? Est-ce que ça méritait autant d’heures de routes ? Plusieurs jours aller-retour de 4 x 4 ? Le confort spartiate d’un hôtel à Jinka ? Où la prise d’un traitement Antipaludique ?

Je crois qu’en fait la réponse se trouve dans le parcours… tout d’abord, dans le parcours de chacun, savoir si c’est son premier séjour à l’étranger et en Afrique, ou si c’est le centième voyage ? L’intérêt de découvrir cette tribu et l’éthiopie est évidemment à mettre en parallèle avec le nombre de découvertes et de pays déjà visités par un explorateur ? Enfin je crois que ce n’est pas toujours la « Destination » qui est la principale attraction d’un séjour à l’étranger, mais bien souvent le « Chemin » pour s’y rendre ! Et de ce point de vue, les routes, le climat, la température, la végétation, la verdure… il y a déjà là suffisamment de dépaysement…

Je profite de mes dernières heures en Ethiopie pour visiter la Capitale et pour me rendre dans un Restaurant typique éthiopien : « Le Dessalech kittfo & Cultural music hall d’Addis Abeba »… Musique Africaine envoutante et spectacle de danses endiablées, sur des rythmes sonores tribales et dans une salle bondée, où un public connaisseur, principalement éthiopien, participe spontanément à la fête…   Franchement ce serait dommage de partir du pays sans avoir profité de ce spectacle. 

 

Voir toutes les photos de l’éthiopie dans le Portfolio   GALERIE PHOTO DE L’ETHIOPIE 

Voir la VIDEO DE L’ETHIOPIE EN MOTO

Encore quelques heures et je m’envole pour Djibouti….. 
A SUIVRE……………..

(to be continued : DJIBOUTI )